Recap Match

Une victoire carnavalesque

Le Paris Basketball sort enfin la tête de l’eau après quatre défaites de suite : une très belle victoire 83 à 72 face à Bourg-en-Bresse. Sous la rythmique antillaise et l’ambiance bouillante, les hommes de Coach Prat ont défendu leur panier comme des morts de faim et ont su attaquer l’autre panier en mode carnaval ; oui, le dunk était à la fête. Préparez-vous à revivre ce match et à voir plus d’une fois le nom d’Ismaël Kamagate revenir.

Un début de match tout feu, tout flamme

Le premier quart-temps commence les yeux dans les yeux avec comme thème du soir : le mouvement de balle. La balle circulait comme sur le périph à 3 heures du matin : non-stop. Que ce soit du côté parisien ou bien de celui de Bourg-en-Bresse, le jeu était fluide et c’est le basket que l’on sentait dans tout Carpentier en plus des snacks guadeloupéens et martiniquais. Kyle Allman Jr débute très bien le match grâce à un tir à trois points, avec la faute mesdames et messieurs. Si l’on rajoute à cela ses rebonds et passes décisives, son entame de match avait un fort goût de triple-double. Puisque l’ambiance générale tournait autour du carnaval, nos parisiens n’ont pas manqué de fanfaronner avec des dimes de Boatright pour Kamagate, des cross du KAJ, une contre-attaque en une-deux avec ce dernier et Juhann… Et pour finir ce premier quart-temps, au buzzer évidemment, un panier du titi Milan Barbitch.

Le deuxième quart-temps, avec peut-être moins de highlights nous offre quand même du basket, à montrer dans toutes les écoles. Le ballon bouge bien, chaque joueur est un danger offensif et les coéquipiers se trouvent bien entre eux pour faire bouger le bloc adverse afin de trouver l’open man. Quant à la défense, plus dure et compacte que les épaules de Begarin, elle a enfin pu faire payer cette citation d’Hervé Mathoux dans FIFA : « on dit que la défense fait gagner les matchs », visionnaire ce Hervé.

Les roulements défensifs étaient bons, la transition était bonne, la musique était bonne, tout roulait pour l’effectif, puisque comme l’a dit Coach Prat en conférence de presse

« Depuis la trêve j’ai eu la chance d’avoir un groupe qui a beaucoup travaillé, notamment défensivement. Nous savons que nous avons le talent en attaque, mais nous sommes récompensés aujourd’hui pour notre défense ».

Jean-Christophe Prat

Une première mi-temps très complète, fluide et pourtant un match serré 38 à 33. 

Paris prend de la distance en deuxième mi-temps

Ce n’était pas assez pour l’effectif parisien apparemment qui était décidé, au retour des vestiaires, à hausser encore le ton en défense (on ne s’entendait plus à la fin), pour verrouiller les hommes de Laurent Legname à 11 points pendant ce troisième quart-temps tandis que nous tapions dans les 25 pions. La défense laisse donc les bougres en baisse muets et met en confiance nos joueurs avec notamment deux and-one (dont un à trois points, c’est plus marrant) de Dustin Sleva qui vient creuser l’écart au score. La mauvaise nouvelle de ce quart-temps est la blessure « héroïque » certes, de notre numéro 0 sur une défense salvatrice.

Le dernier chapitre de ce match, le quatrième quart-temps, le bouquet final ou le dernier char du carnaval. On a eu le droit à la désintégration complète et assurée de la zone presse tout-terrain de la JL Bourg ! Des contre-attaques travaillées comme à l’entraînement avec comme consigne de jeter la balle à peu près n’importe où dans les airs pour que KA-MA-GA-TEEEE puisse l’écraser en alley-oop. Bangers sur bangers, Ismaël a fait trembler l’arceau. C’était vraiment le carnaval, le public était conquis, l’adversaire était vaincu, la victoire était méritée. 

Un match clé en termes « d’intensité défensive et de respect des consignes » selon Ismaël l’Homme du Match, mais surtout une victoire qui fait du bien. Défense, mouvement de balle, spécialités culinaires antillaises ont donc été les maîtres-mots de cette rencontre très… basket. Prochain rendez-vous que l’on peut attaquer en confiance : Monaco, dimanche 20 mars, Carpentier Accor Arena, mais ça vous le savez déjà.

Gustave Pitet

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